Finisher du MSM
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Ce week-end, j'ai pû réaliser l'objectif de tout runner, parcourir les fameux 42,195 km d'un marathon.
En ce pont de l'ascension, direction la Bretagne pour effectuer l'un des plus beaux marathon du monde selon le magazine britannique Forbes.
Arrivé le vendredi, on a pû profiter de ce grand soleilà notre camp de base à St Malo. Petite visite de la ville, profiter de la plage et manger des glaces, c'est presque des vacances.
Le lendemain, un petit repérage s'impose. Direction Cancale pour voir la ligne du départ de ce marathon. Fait rare pour un marathon, on peut voir le point d'arrivée depuis le départ.
Ciel menaçant de Bretagne, on croise les doigts pour profiter au mieux de ce week-end.
Dans l'après-midi, nous prenons la direction du Mont St Michel pour le retrait du dossard. Par la même occasion je tiens à remercier Happyrunningcrew pour m'avoir offert ce magnifique dossard.
La magie d'être sur la côte c'est que le temps peut très vite changer. un grand soleil nous attend maintenant.
Le dossard 5690 est récuperé, j'en profite pour prendre quelques infos pratiques sur l'organisation et le parcours avant de filer voir l'un des monument français les plus visité.
Le soir de retour à l'hôtel, il est temps de préparer tout le matos pour cette nouvelle aventure inédite. Short, maillot, chaussures, boisson isotonique en passant par les gels tout y passe. Il ne reste plus qu'à se fixer un plan de ravitaillement et là il faut improviser pour tout retenir. Casse la tienne, je vais noter mon plan de ravitaillement sur mon avant bras, en espérant qu'il résiste à la sueur.
Jour du départ.
Enfin me voilà au jour J, on prend la voiture en route pour Cancale.
1er objectif, il faut trouver une place de parking pas toujours facile quand on attend plus de 4000 coureurs. Ensuite rejoindre la ligne de départ et laisser son sac à la consigne en passant les cordons de sécurité (plan Vigipirate oblige).
Il est encore tôt mais je m'impatiente, les jambes fourmillent, elles veulent déjà rejoindre le Mont St Michel. Enfin l'ouverture des SAS, les speakers font tomber la pression. L'heure du départ n'a jamais été aussi proche, la musique bretonne se fait entendre dans les enceintes de la sono et transcendante tous les coureurs. Le moment est magique pour moi !!!
Enfin les 1eres foulées pour moi dans ce marathon puis le 1er km est avalé avec la seule et unique difficulté du parcours. En point de mire constant le Mont St Michel se dresse au loin. Le défi est bel et bien lancé.
10er km avalé en 51'44". Aucune difficulté sur le parcours, si ce n'est cette petite montée au départ. Le cadre est juste magnifique, on longe le bord de mer depuis quasiment le début, l'ambiance est excellente;
Passage au semi 1h48'04". Mon allure s'améliore pourtant je mets le frein à main depuis le début.
Le paysage est toujours à tomber et longe encore la côte. Le Mont St Michel s'agrandit un peu plus à chaque kilomètre.
Au 18eme km, je croise les 1ers participants qui commencent à galérer. Au passage à la mi-course, les jambes sont encore fraîches, le plan de ravitaillement est bien suivi, tout roule. Je commence même à penser à la fin de la course et la fameuse technique du negativ'split me trotte dans la tête.
30ème km passé en 2h33'28". Là je regarde ma garmin et je pense aux 1ers qui sont déjà arrivés.
L'allure est constante depuis le passage du semi. Surtout ne pas se griller pour donner tout sur le final.
Moralement les coureurs commencent à craquer, je double de plus en plus de participants qui marchent. La légende du mur au 30ème km ???
Arrivé du marathon en 3h54'39". Au passage du 30ème km, le parcours s'enfonce un peu dans les terres. Mon point de repère depuis le début de la course disparaît.
31 puis 32 km l'arrivée approche petit à petit. Le negativ'split n'est plus dans mon esprit car je commence à piocher un peu. Dans un marathon, un rien peu te faire fléchir et j'en ai fait l'expérience. Un gel concentré arôme citron un peu trop acide pour moi, du coup je stoppe mon plan de ravitaillement. Conséquence immédiate, à partir du 34ème mon allure dégringole. Je passe à 5:57 min/km, pour couronner le tout, une douleur dans le bas du dos arrive, surtout ne pas craquer.
35ème km, j'ai craqué.... Obligé de marcher. Le fameux mur du 30ème kilomètre existe bien. Pour ma part il est au 35ème. Après un arrêt au ravitaillement je suis repartis en petites foulées mais cette fin de course s'annonce difficile tant la douleur au dos se fait sentir.
La suite est une succession de footing et de marches jusqu'au 40ème km. Les spectateurs sont de plus en plus nombreux et la motivation revient pour essayer de finir en beauté. Cette fois il ne faut plus s'arrêter. 41ème, nouvelle panne pour moi, je marche sur 100m et je repars .....
La ligne d'arrivée, enfin je la vois, je pioche dans les dernières réserves. Le speaker donne de la voix pour nous motiver.
3h54'40" à ma montre pour 42km33.
JE SUIS MARATHONIEN !!!!! Certes dans la douleur mais je l'ai fini. Ma déception du chrono laisse place à la satisfaction d'avoir fini la course mythique de tout runner.
Sur le coup, l'envie de recommencer est très loin tant j'ai galéré sur les 8 derniers kilomètres mais le contre coup passé, je n'ai qu'une envie. Retenter l'expérience et apprendre de mes erreurs.
1er objectif, il faut trouver une place de parking pas toujours facile quand on attend plus de 4000 coureurs. Ensuite rejoindre la ligne de départ et laisser son sac à la consigne en passant les cordons de sécurité (plan Vigipirate oblige).
Il est encore tôt mais je m'impatiente, les jambes fourmillent, elles veulent déjà rejoindre le Mont St Michel. Enfin l'ouverture des SAS, les speakers font tomber la pression. L'heure du départ n'a jamais été aussi proche, la musique bretonne se fait entendre dans les enceintes de la sono et transcendante tous les coureurs. Le moment est magique pour moi !!!
Enfin les 1eres foulées pour moi dans ce marathon puis le 1er km est avalé avec la seule et unique difficulté du parcours. En point de mire constant le Mont St Michel se dresse au loin. Le défi est bel et bien lancé.
10er km avalé en 51'44". Aucune difficulté sur le parcours, si ce n'est cette petite montée au départ. Le cadre est juste magnifique, on longe le bord de mer depuis quasiment le début, l'ambiance est excellente;
Passage au semi 1h48'04". Mon allure s'améliore pourtant je mets le frein à main depuis le début.
Le paysage est toujours à tomber et longe encore la côte. Le Mont St Michel s'agrandit un peu plus à chaque kilomètre.
Au 18eme km, je croise les 1ers participants qui commencent à galérer. Au passage à la mi-course, les jambes sont encore fraîches, le plan de ravitaillement est bien suivi, tout roule. Je commence même à penser à la fin de la course et la fameuse technique du negativ'split me trotte dans la tête.
30ème km passé en 2h33'28". Là je regarde ma garmin et je pense aux 1ers qui sont déjà arrivés.
L'allure est constante depuis le passage du semi. Surtout ne pas se griller pour donner tout sur le final.
Moralement les coureurs commencent à craquer, je double de plus en plus de participants qui marchent. La légende du mur au 30ème km ???
Arrivé du marathon en 3h54'39". Au passage du 30ème km, le parcours s'enfonce un peu dans les terres. Mon point de repère depuis le début de la course disparaît.
31 puis 32 km l'arrivée approche petit à petit. Le negativ'split n'est plus dans mon esprit car je commence à piocher un peu. Dans un marathon, un rien peu te faire fléchir et j'en ai fait l'expérience. Un gel concentré arôme citron un peu trop acide pour moi, du coup je stoppe mon plan de ravitaillement. Conséquence immédiate, à partir du 34ème mon allure dégringole. Je passe à 5:57 min/km, pour couronner le tout, une douleur dans le bas du dos arrive, surtout ne pas craquer.
35ème km, j'ai craqué.... Obligé de marcher. Le fameux mur du 30ème kilomètre existe bien. Pour ma part il est au 35ème. Après un arrêt au ravitaillement je suis repartis en petites foulées mais cette fin de course s'annonce difficile tant la douleur au dos se fait sentir.
La suite est une succession de footing et de marches jusqu'au 40ème km. Les spectateurs sont de plus en plus nombreux et la motivation revient pour essayer de finir en beauté. Cette fois il ne faut plus s'arrêter. 41ème, nouvelle panne pour moi, je marche sur 100m et je repars .....
La ligne d'arrivée, enfin je la vois, je pioche dans les dernières réserves. Le speaker donne de la voix pour nous motiver.
3h54'40" à ma montre pour 42km33.
JE SUIS MARATHONIEN !!!!! Certes dans la douleur mais je l'ai fini. Ma déception du chrono laisse place à la satisfaction d'avoir fini la course mythique de tout runner.
Sur le coup, l'envie de recommencer est très loin tant j'ai galéré sur les 8 derniers kilomètres mais le contre coup passé, je n'ai qu'une envie. Retenter l'expérience et apprendre de mes erreurs.
Pays/territoire :
50170 Le Mont-Saint-Michel, France
Sportif depuis mon enfance, j'ai commencé par du foot. J'ai également pratiqué du basket-ball, vélo sur route.
Actuellement, je pratique en plus du running, le tennis de table, le badminton et du VTT.
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